Accéder au contenu principal

L'Oscar du meilleur film.... "La forme de l'eau"

Réalisé par Guillermo del Toro, cette version moderne de "La belle et la bête" a remporté le 04 mars dernier l'oscar du meilleur film.

Dans ce conte fantastique l'intensité des émotions est portée à  son comble (préparez vos mouchoirs) .
Je n'en dirai pas plus si ce n'est qu'il est préférable / indispensable de voir ce genre de films plutôt  que les niaisieries actuellement et régulièrement à l'affiche.  Parce que le cinéma est encore capable de produire des chefs-d'œuvre et ce film en est un. Ceci étant dit, chacun fait du cinéma l'usage qui lui plait. (et c'est là que je constate amèrement et de plus en plus à quel point mes contemporains me navrent ! À moins que je ne sois pas née à la bonne époque...). 

Ce billet est laconique, voire inutile, il ne dit rien du film somptueux qui m'a éblouie,  ravie, envoûtée  visuellement, musicalement, et émue comme rarement je l'ai été dans une salle obscure. 

Dans ce film dont le contexte de guerre froide donne la tonalité politique, les minorités sont mises en avant et l'amour au-delà de tout triomphe...le monstre n'est pas celui que l'on croit. 

Quand le cinéma est ce langage, cette voix qui nous dit que nous ne sommes pas totalement incompris et qu'on peut continuer de croire qu'il existe quelqu'un capable de nous porter et de voir au-delà des apparences, dans la profondeur de notre être. 

La musique qui irrigue le film est celle d'Alexandre Des plats, tout simplement divine. 
Et lors du générique de fin ne quittez pas la salle avant de finir d'écouter "you'll never know". 
Si notre époque n'est pas dépourvue de mémoire  on se souviendra de ce film. Petite digression...parce qu'il faut aussi savoir résister au divertissement de masse de notre société actuelle, synonyme d'abrutissement et instrument de la domination.


You'll never know
Just how much I miss you
You'll never know
Just how much I care

And if I tried I still couldn't hide
My love for you
You oughta know
For haven't I told you so
A million or more times

You went away and my heart went with you
I speak your name in my every prayer
If there is some other way to prove that I love you
I swear, I don't know how

You'll never know if you don't know now

You'll never know
Just how much I miss you
You'll never know
Just how much I care

You said goodbye
Now stars in the sky
Refuse to shine
Take it from me, it's no fun to be alone
🌟 🌟 🌟 🌟 🌟 





Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Petit pays, Gaël FAYE..un hymne à l'innocence perdue.

Editions Grasset, rentrée littéraire 2016, 215 pages. Résumé Avant, Gabriel faisait les quatre cents coups avec ses copains dans leur coin de paradis. Et puis l'harmonie familiale s'est disloquée en même temps que son "petit pays", le Burundi, ce bout d'Afrique centrale brutalement malmené par l'Histoire. Plus tard, Gabriel fait revivre un monde à jamais perdu. Les battements de coeur et les souffles coupés, les pensées profondes et les rires déployés, le parfum de citronnelle, les termites les jours d'orage, les jacarandas en fleur...L'enfance, son infinie douceur, ses douleurs qui ne nous quittent jamais.                Gaël Faye nous offre un magnifique roman sur l'enfance. Il montre comment la violence finit par s'insinuer dans les âmes les plus innocentes pour les saccager. Cette violence et cette peur qui prendront place petit à petit et qui dissoudront l'insouciance de l'enfance pour laisser place à l

Article 353 du code pénal, Tanguy VIEL

Edition de Minuit, 174 pages, janvier 2017. Résumé de l'éditeur Pour avoir jeté à la mer le promoteur immobilier Antoine Lazenec, Martial Kermeur vient d'être arrêté par la police. Au juge devant lequel il a été déféré, il retrace le cours des événements qui l'ont mené là : son divorce, la garde de son fils Erwan, son licenciement et puis surtout les miroitants projets de Lazenec. Il faut dire que la tentation est grande d'investir  toute sa prime de licenciement dans un bel appartement avec vue sur la mer. Encore faut-il qu'il soit construit. Dans son nouveau roman Tanguy Viel raconte le mécanisme de manipulation par lequel Martial Kermeur, ouvrier d'une cinquantaine d'années et père célibataire s'est fait avoir par Antoine Lazenec, un promoteur immobilier véreux. Après avoir été licencié par l'Arsenal, Martial Kermeur touche une indemnité de 400  000 francs. Quand Lazenec entre en jeu et lance l'idée d'un projet immobilier inédit da

Derrière la haine, Barbara ABEL

éditions Fleuve noir, 2013. Résumé de l'éditeur : D'un côté il y a Tiphaine et Sylvain, de l'autre, il y a Laëtitia et David. Deux couples, voisins et amis, fusionnels et solidaires, partagent le bonheur d'avoir chacun un petit garçon du même âge. Maxime et Milo grandissent ensemble, comme des jumeaux. Jusqu'au drame. Désormais, seule une haie sépare la culpabilité de la vengeance, la paranoïa de la haine...          Toujours désireuse de découvrir des auteurs de thrillers que je ne connaissais pas, Barbara Abel semblait correspondre au "profil recherché". Un "synopsis" prometteur, une photo de couverture accrocheuse et intrigante à souhait, et tous les avis lus sur internet m'ont encouragée à lire ce roman qui ne faisait pas partie de ma pile à lire du mois de mai. Je me rends compte au fur et à mesure de me lectures et de certaines déceptions que je deviens assez exigeante en matière de thrillers/romans noir/polars. Je m'